Patricia Soudier, comptable

Patricia Soudier

Qui es-tu ?

Je m’appelle Patricia Soudier, je suis originaire de Meurthe et Moselle. Au départ, j’ai suivi mon mari, gendarme, dans la Beauce à Chartres pendant 8 ans… Puis, en 1990, il a été muté à Revigny et c’est comme ça que je suis arrivée là. La mutation s’est faite très vite et je n’étais pas vraiment convaincue par la destination au départ mais le choix était fait.  

Quelle est ton histoire avec le Centre Social et Culturel ?

Je travaillais déjà à Chartres, et j’ai donc quitté ce travail pour mon mari… sans conviction mais Revigny nous rapprochait finalement de chez nous, la Meurthe et Moselle.

J’ai donc cherché du travail et les principales propositions étaient des Contrats Emploi Solidarité. Je me suis présentée à plusieurs postes dont 2 associations qui m’ont dit que je n’étais pas éligible sur ces types de contrats puisque j’avais alors 26 ans. Dépitée, je me suis rendue à la Direction du Travail pour trouver une solution… ils avaient toutes les réponses, m’ont tout expliqué !  

J’ai donc eu un entretien avec le Centre, qui était alors l’Association de Quartier : ils m’ont aussi dit que l’âge me rendait inéligible mais cette fois ci, je savais quoi leur répondre !  

J’ai donc été embauchée par la mairie à l’époque, comme secrétaire d’accueil.
Pour l’anecdote, mon premier jour de travail était un lundi 15 juillet, pendant mes vacances. Il a fallut que je revienne plus tôt et en arrivant le jour J… les portes étaient fermées ! L’Association était fermée le lundi et la mairie avait oublié de me le dire!

En 1993, on est devenu Centre Social et Culturel. Il a fallu repasser des entretiens et j’ai été à nouveau prise sur mon poste. Ca a été une période compliquée mais le Président de l’époque, Mr Fisnot m’a soutenue.

Au fil des années, mes missions ont évolué avec l’asso, qui avait besoin d’un profil plus comptable. Alors j’ai fait beaucoup, beaucoup, beaucoup de formations… J’ai demandé à être accompagnée par un commissaire aux comptes qui est devenu mon mentor et m’a tout appris : Daniel Hugo, grâce à qui j’ai poussé ma VAE jusqu’au BTS alors que je visais d’abord seulement un Bac.  

Je suis officiellement devenue comptable en 2012 pour le CSC et je suis mariée depuis avec la compta !

Comptable au Centre Social

Qu’est-ce que t’a apporté ton travail de comptable ?

Devenir comptable ? Je n’imaginais même pas que ça arriverait un jour ! Ma formation initiale est plutôt littéraire… (D’ailleurs, encore aujourd’hui, je glisse des citations dans mes rapports, c’est plus fort que moi !)

Quelle partie de ton travail est celle qui te plaît ou te motive le plus ?

Ce que j’aime surtout c’est le travail conjoint avec la trésorière et qu’elle s’approprie ce travail. J’aime beaucoup les moments où elle comprend la logique et qu’elle arrive à traduire avec des mots simples le travail comptable. Mon vocabulaire est trop technique. C’est cette forme de transmission de savoir qui me plaît aujourd’hui.  

Si on doit parler de ce qui m’énerve en revanche, c’est lorsque l’on fait la présentation des comptes en Assemblée Générale et que tout le monde s’en fout ! La compta n’intéresse pas alors qu’il y a un vrai travail derrière… on va essayer de changer ça !

Au temps du confinement

Une comptable sans Centre Social ça a donné quoi ?

Ca change pas grand-chose finalement, j’ai même aimé le télétravail ! Même si l’équipe me manquait. J’avais emmené tous mes dossiers (et il y en avait beaucoup !) et j’ai continué mon activité normalement depuis chez moi.

Le confinement ça s’est passé comment pour toi?

Au début c’était dur. Ca faisait très bizarre de se retrouver dans une telle situation. Mais finalement, j’étais bien dans mon cocon. Au quotidien, je ne voyais quasiment pas mon mari puisque j’avais mon propre bureau pour être au calme. Je ne voyais pas tellement le temps passer d’ailleurs !

Quand il faisait beau je travaillais sur la terrasse et ça c’était vraiment bien ! En plus il n’y avait pas trop de bruit puisque pas de circulation…

J’ai besoin d’un cadre donc j’ai gardé le même rythme tout le long du confinement, sans changer mes habitudes du matin par exemple. Je n’avais juste pas besoin de mettre mes chaussures.  

Pour garder le lien avec l’équipe, heureusement qu’il y avait Teams même si au bout d’un moment les réunions virtuelles sont fatigantes.  

Un point très positif dans ce confinement ça a été la bienveillance.
De notre Présidente déjà : Nathalie a gardé le lien avec nous tout le long et quand je compare avec d’autres structures, je trouve que ça a été une chance !

De la Direction du Travail aussi : je les ai pas mal embêtés mais ils ont toujours été sympas et à l’écoute ça m’a évité de faire des erreurs sur la gestion administrative du confinement !

 

Une activité qui t’a manqué pendant le confinement ?

Les Grands Prix de Formule 1 ! Ils ont tous été suspendus évidemment… et là ils reprennent à peine !

Question bonus 1 : si tu étais un animal ?

Un chat : c’est indépendant. J’aime bien mon indépendance et j’aime bien être toute seule de temps en temps, avec un bouquin, sans bruit. Il a aussi ses habitudes, comme moi, j’ai toujours le même rituel le matin par exemple.

 

Question bonus 2 : un personnage fictif que tu admires ?

Colombo ! Je l’adore ! Chaque fois que ça passe à la télé je regarde !
Je l’admire surtout pour sa pugnacité et son air un peu simple au premier abord. L’habit ne fait pas le moine… 

Le mot de la fin

As-tu une devise dans la vie ?

Plutôt un truc que je dis toujours aux gamins : il faut toujours finir ce que l’on a commencé !
Et même si on subit un échec ce n’est jamais vraiment un échec, c’est avant tout une expérience.

 

Un dernier mot pour la fin ?

Le centre a changé et a évolué et moi j’ai changé avec… j’ai vu passer en plus 11 Président(e)s et 9 Directeurs ! 

Sinon, prenez soin de vous (et de nous) ! Il ne faut pas se relâcher… Le virus est toujours là et fait toujours peur.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Aller au contenu principal